Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

remedes naturels

2023-02-20T09:07:52+01:00

Fermeture de Nikken Europe!

Publié par quantao

C'est bien triste, 20 ans de bons et loyaux services, des produits exceptionnels! Liquidation fin mars, faut faire le plein! Directement sur la page de distributrice, https://www.nikken.com/eu/18696201

 ou, n'hésitez pas à me contacter pour toute demande, conseil, catalogue... 

Voir les commentaires

2023-01-23T16:30:20+01:00

Manger des algues

Publié par quantao

Absolument parfaites par leur composition, les algues méritent d’être mieux connues : non seulement parce qu’elles sont extrêmement riches en protéines très assimilables, acides aminés et sels minéraux, mais aussi parce que ce sont de savoureux ingrédients pour une cuisine exotique.Il faudrait être fou pour ne pas en profiter dès à présent…

En Extrême-Orient, surtout bien sûr tout au long du littoral, les algues sont consommées depuis fort longtemps.

Mais il est vrai qu’en Occident, même si parfois elles peuvent éventuellement sembler amusantes dans la mesure où elles rappellent les vacances à la mer, leur usage culinaire n’est pas encore réellement entré dans les mœurs.

Ce sont pourtant des plantes au même titre que nos légumes terrestres, mais leur aspect si différent, leur odeur très fortement iodée, leur texture mucilagineuse et leur goût étrange inquiètent pour l’instant le consommateur plus qu’ils ne l’attirent.

Pourtant, tout comme les poissons ou les fruits de mer, les algues apportent sur nos tables les saveurs océanes, ainsi, d’ailleurs, que leurs vertus hautement thérapeutiques.

Salades, tofus, omelettes, tartes, bouillons ou gelées aux algues peuvent donc vous régaler tout en comblant vos carences nutritionnelles, en soulageant votre stress ou en embellissant vos cheveux, vos ongles, vos dents et votre peau…

Dès lors, pourquoi se priver de ces aliments qui nous offrent la richesse concentrée de l’océan, source de toute vie… et qui sont, sans doute, appelés à prendre une place de premier plan dans l’alimentation ?

Un concentré de nutriments

Au-delà de leur aspect et de leur goût, c’est peut-être le profil nutritionnel des algues comestibles qui surprend le plus. Elles contiennent en effet en abondance des acides aminés de choix, des minéraux très facilement assimilables, des vitamines, des oligo-éléments et des fibres. Inversement, l’apport en lipides est infime, ce qui les indique naturellement en cas de prise de poids ou de cholestérol.

Plus précisément, les algues contiennent en moyenne :

  • 25% de minéraux assimilables dont certains sont des plus rares, 
  • 20% de protéines d’une qualité optimum puisqu’elles possèdent la totalité des acides aminés, 
  • 53% de glucides presque exclusivement constitués de fibres, 
  • 2% à 5% de lipides surtout composés d’acides gras polyinsaturés, autrement dit les meilleurs, 
  • et enfin de nombreuses vitamines, dont celles du groupe B, de la C et du bêtacarotène. 

Mise à part cette pléiade de nutriments, certes de la plus grande qualité mais néanmoins classiques, les algues contiennent aussi d’autres substances spécifiques qui en font des produits à part.

C’est le cas, par exemple, des acides alginiques et des mucilages qui, en se combinant au plomb, au mercure, au cadmium et autres métaux lourds, parviennent à les déloger et à les expulser de l’organisme par les voies naturelles.

Par ailleurs, comme beaucoup de produits de la mer, elles contiennent de l’iode à l’état naturel, un nutriment indispensable à la thyroïde, une glande endocrine tout particulièrement stressée par le mode de vie moderne et la pollution.

Bien sûr, les algues sont également riches en antioxydants et, grâce à cela, outre leur capacité à inhiber les effets de la nicotine, elles : 

  •   accroissent les défenses naturelles, 
  • améliorent les échanges cellulaires, 
  • augmentent l’énergie vitale, 
  • rétablissent les fonctions organiques, 
  • stimulent le métabolisme,
  • et remettent l’organisme en ordre.

Une grande variété d’espèces

On ne connaît évidemment pas toutes les espèces d’algues, tant elles sont nombreuses ; mais on emploie déjà une grande quantité de variétés dans notre cuisine, même si la plupart d’entre elles ont été purement et simplement importées des habitudes culinaires du Japon.

Parmi les plus connues, et surtout les plus intéressantes au plan thérapeutique, l’algue Kombu est une laminaire qui déroule ses rubans au gré du courant, s’apparentant à un fouet dont les lanières sont charnues et croquantes.

Elle s’emploie avant tout pour la cuisson des légumineuses et notamment des azukis, ou dans un court-bouillon, ou encore comme bardage autour de certains poissons.

L’algue alimentaire Kombu représente un des aliments les plus adéquats qui soient, du point de vue qualitatif, dans la mesure où elle permet de diminuer à court terme les besoins nutritionnels de l’organisme et constitue un appoint pour la stabilisation du poids. Mais le principal avantage de ces algues Kombu réside probablement dans le fait qu’elles sont alcalines.

Rappelons que les aliments peuvent être divisés en deux grands groupes : les acides et les alcalins, et qu’il est important d’arriver à un équilibre, notamment en évitant les excès d’acidité liés à une alimentation trop riche en viandes, graisses et légumes secs.Le travail, la fatigue physique et le stress ont d’autre part tendance à déséquilibrer votre organisme vers l’acidité. Or, l’algue Kombu est un aliment à réaction alcaline, qui aide à neutraliser ces excès d’acidité. De plus, la Kombu est très riche en sels minéraux comme le fer, le calcium, le magnésium et l’iode, ce qui en fait un excellent reminéralisant et désaltérant. Notons d’ailleurs qu’elle contient aussi des vitamines A, B1, B2, C, PP, B6, B12 en grandes quantités.

Le contenu calorique de ces algues est également idéal, puisqu’elles sont constituées pour 50% d’hydrates de carbone qui leur confèrent la propriété de donner un surcroît d’énergie à ceux qui en consomment régulièrement. Pauvres en sodium et riches en alginates, elles favorisent l’élimination du sodium, préviennent le durcissement des artères et, par voie de conséquence, l’élévation de la pression sanguine. Enfin, riches en fibres, elles stimulent le péristaltisme, et par conséquent diminuent la constipation. Ses saveurs rappellent celles du thé fumé ou du champignon séché.

La Nori. 
Très fine et souple, c’est aussi l’algue impériale du Japon.

Vous la trouverez sous forme de feuilles rectangulaires allant du noir au vert.

Grillée sur la flamme puis émiettée, vous la mettrez en caviar sur une pomme de terre au four, ou accompagnement de vos omelettes et sauces.

Elle est également disponible en paillettes, que vous pouvez saupoudrer directement sur vos plats. 

Pour sa part, la Wakamé se reconnaît aisément à sa lame souple avec une nervure croquante.
Comme toutes les algues brunes, la cuisson porte sa couleur au vert.

Les saveurs de la Wakamé sont très fines, avec un goût d’huître, et son emploi permet de renforcer le fumet de bien des plats.

Blanchie et mixée avec les légumes, elle fera des potages exceptionnellement veloutés.

De plus, elle s’accommode parfaitement avec les salades.

 

La laitue de mer une algue vert vif qui contient donc beaucoup de chlorophylle, indispensable à la détoxination du sang et à l’oxygénation des cellules. 
Elle se préparere crue en marinade ou en tartare, ou encore saupoudrée sur des gratins et des œufs à la coque, ou mixée dans vos potages. 

Manger des algues, mode d’emploi. 

Tout comme les légumes, les algues peuvent se manger crues, c’est-à-dire généralement en salades.
Mais d’autres se font cuire à l’eau, à la vapeur, à l’étouffée, au four, sautées, en beignets ou en soupes…

On peut également les faire mariner ou fermenter.

On les trouvera soit fraîches, soit sèches : 

  • fraîches, elles sont conservées dans du sel, et il faudra alors les rincer et les laisser tremper 5 ou 10 minutes, mais pas plus.
  • sèches, elles peuvent se présenter entières ou coupées en morceaux, et il conviendra de les réhydrater quelques minutes avant cuisson, sauf, bien sûr, lorsqu’elles sont en poudre ou en paillettes.

L’avantage des algues sèches étant bien sûr leur facilité de conservation, ainsi que leur facilité d’emploi. 

Quelques recettes aux algues… 

(Les proportions sont prévues pour 2 personnes)

 Velouté d’orties à l’Ao-Nori

  • un gros bouquet d’orties fraîches
  • 3 càs d’algues Ao-Nori
  • 1 oignon coupé fin
  • 2 belles carottes finement râpées
  • 2 pommes de terre
  • sel, poivre
  • lait de coco

Dans un peu d’huile de tournesol, faites revenir les orties, les algues, l’oignon et les carottes. 
Ajoutez ensuite les pommes de terre râpées et un peu plus d’un litre d’eau, du sel et du poivre.

Laissez cuire une bonne vingtaine de minutes.

Mixez avant de servir avec un peu de lait de coco.

 Tartare d’algues à la laitue de mer

  • 3 càs bombées de laitue de mer séchée en paillettes 
  • 3 càs de vinaigre de cidre
  • 3 càs d’huile de colza, noix ou chanvre
  • 1 càc de moutarde
  • 100 ml de crème végétale

Dans un petit bol, versez tous les ingrédients, sauf les paillettes d’algues, et mélangez à la fourchette pour obtenir une texture bien homogène.
Versez la sauce sur la laitue de mer.

Laissez les paillettes à réhydrater pendant au moins 10 minutes.

Servez accompagné de petits toasts ou de bâtonnets de légumes crus.

Vous pouvez conserver ce tartare jusqu’à 3 jours au frais. Super en pesto, c’est tendance! 

 Chou farci au Kombu

  •  6 beaux Shiitakés secs
  •  20 centimètres d’algue Kombu
  • 200 grammes de Tempeh
  • 3 carottes
  • feuilles de chou vert

Faites tremper une dizaine de minutes les Shiitakés dans de l’eau avec l’algue Kombu. 
Coupez le Tempeh en petits parallélépipèdes de 5cm/2cm/1cm et faites-les dorer sur les deux côtés.

Coupez les carottes en rectangles de même surface mais moins épais.

Faites blanchir les feuilles de chou, puis garnissez-les avec un morceau de Tempeh, un morceau de carotte, et un peu de champignons trempés.

Roulez les feuilles de chou ainsi farcies, et disposez-les dans une cocotte sur les algues Kombu.Recouvrez avec l’eau de trempage, salez, et laissez cuire une petite demi-heure.

Source: collectage internet

Voir les commentaires

2022-11-29T07:15:50+01:00

La grenade

Publié par quantao
La grenade révèle une puissante molécule anti-vieillissement

La grenade est réputée être un de ces aliments permettant de lutter contre les effets du vieillissement.
Des chercheurs montrent que cette croyance s’appuie sur un fondement scientifique, en élucidant un mécanisme inédit.
 

La baie a-t-elle livré son secret ?
Aucun mécanisme scientifique, hormis un taux élevé en anti-oxydants, ne permettait d’expliquer rationnellement la réputation d’aliment anti-âge de la grenade.
Jusqu’à aujourd’hui. Des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont en effet découvert un mécanisme inédit et ont publié leurs résultats dans la revue Nature Medicine.
En cause, une molécule contenue dans le fruit qui, une fois transformée par les bactéries intestinales, devient capable de lutter contre les effets du vieillissement.
La mitophagie, un processus clé
Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut revenir aux mitochondries, ces petits générateurs d’énergie dont nos cellules sont remplies. Lorsque celles-ci vieillissent, elles deviennent moins efficaces, voire dysfonctionnelles et sont alors recyclées, ce processus étant nommé la mitophagie.
Avec l’âge, la mitophagie s’altère aussi ; elle devient plus lente.
Les cellules restent alors avec des mitochondries en mauvais état et cela peut causer de la faiblesse musculaire, de la sarcopénie ou encore des maladies métaboliques liées à l’âge.
C’est là que la grenade intervient.

 

Le fruit possède des molécules appelées tanins ellagiques.
Après ingestion, les bactéries de l’intestin transforment ces tanins ellagiques en urolithine A.
Et l’urolithine A, justement, serait capable de relancer la mitophagie. « Il s’agit de la seule molécule capable de relancer le mécanisme de nettoyage des mitochondries, explique Patrick Aebischer, co-auteur de l’étude.
Il s’agit d’une substance entièrement naturelle, mais son effet est puissant et mesurable ». Et les scientifiques l’ont mesuré.
Des extraits d’urolithine A
Dans un premier temps, les chercheurs ont testé leur hypothèse sur le ver C. elegans, modèle d’étude plébiscité dans la recherche sur le vieillissement (à 8 jours, il est déjà un ancêtre).
Une exposition à l’urolithine A a permis de prolonger sa durée de vie de plus de 45 %.

Ensuite, l’expérience a également été concluante chez les rongeurs (souris et rats) avec une endurance à la course de 42 % plus élevée que dans le groupe contrôle (non exposé à la fameuse molécule).
« Le fait que cela marche chez deux espèces aussi éloignées l’une de l’autre nous laisse espérer que cela fonctionne chez l’homme, ce qui est le but final de nos recherches », ajoute Johan Aumerx, co-auteur de l’étude.
D’ailleurs, les essais sur l’homme ont déjà débuté dans des hôpitaux européens.
Mais ne vous réjouissez pas trop vite.
Tout le monde ne possède pas les bactéries capables de transformer les tanins ellagiques en urolithine A (à ce jour, une seule étude s’est intéressé à la proportion de la population pouvant le faire et le chiffre varie de 25 à… 80 %).
C’est pourquoi l’idée de la startup Amazentis est de développer des extraits d’urolithine A à administrer directement.
A ce jour, « les essais ont commencé sur 36 patients dans un centre hospitalier français afin de déterminer la biodisponibilité (la quantité absorbée en fonction de la dose administrée) de la molécule et son effet (évalué grâce au suivi de marqueurs d’activité mitochondriale) », explique Pénélope Andreux, responsable recherche chez Amazentis et co-auteur de l’étude.
En imaginant que vos bactéries intestinales soient capables de synthétiser de l’urolithine Ah, voici tout de même un petit conseil avant de dégoupiller la grenade.
Les tanins ellagiques sont présents dans la partie jaune du fruit, le péricarpe.
Exit donc les graines séchées qui n’en contiennent pas (ou très peu).
Dans les jus, la teneur en tanins ellagiques dépend du type de grenade, de la partie utilisée…
Pour avoir une idée de leur présence dans l’extrait du fruit que vous pouvez consommer, mieux vaut se fier au goût astringent dont ils sont responsables.
Source : sciences et avenir

Voir les commentaires

2016-10-03T07:50:15+02:00

Maigrir avec la lune

Publié par quantao
maigrir avec la lune

maigrir avec la lune

Maigrir avec la Lune

Vous le savez la Lune influence les marées alors pourquoi pas le corps humain composé à 80% d’eau ? D’autant plus que la Lune est un astre féminin et qu’elle exerce une grande influence sur les femmes. Vous avez essayé tous les régimes possibles sans succès ? Alors ce régime lunaire est fait pour vous...

Vous ne supportez plus ces quelques kilos en trop ? Vous êtes serrée dans vos jeans et vous voudriez perdre quelques kilos rapidement ? Pas de panique, on vous aide à perdre du poids tout en douceur et surtout en respectant votre métabolisme.

Tout d’abord sachez qu’on en a marre de ces régimes draconiens et soi-disant miracles tous plus loufoques les uns que les autres. Si vous voulez maigrir il n’y pas de secret : levez le pied sur les sucreries, les apéros, et remuez-vous!

En suivant les phases de la lune, vous aurez plus de facilité à perdre du poids naturellement mais bien sûr il n’est pas miraculeux si vous vous enfilez un paquet de chips par jour on ne peut rien pour vous.

Le principe de base du régime Lunaire

De la nouvelle lune à la pleine lune (cycle croissant) le corps est en phase d’assimilation, puis en cycle décroissant il passe en phase d’élimination. Rien de compliqué, il faut simplement écouter son organisme.

Perdez du poids en 4 étapes

1.En lune croissante mangez ce que vous voulez, le corps est en cycle d’assimilation et il brûle d’avantage de calories, faites-vous plaisir. N’abusez quand même pas de sucreries et pensez aux fruits et légumes frais peu caloriques tout en étant riches en vitamines et minéraux.

2.A la pleine lune, opération détox, passez en phase d’élimination, et ce durant 3 jours : la veille, le jour et le lendemain de la pleine lune. Adoptez la monodiète : Ne consommez qu’un seul aliment simple et naturel par jour (pomme, œuf, carotte, riz). A vous de faire votre choix.Pensez aussi aux plantes qui nettoient le foie naturellement comme le radis noir ou le romarin et buvez beaucoup d’eau.

3. En lune décroissante, votre corps élimine et déstocke durant une douzaine de jours. C’est la phase d’amaigrissement, facilitez lui le travail en consommant des plantes aux vertus détox (tisane de pissenlit, romarin, gentiane …). A table consommez beaucoup de fibres, des artichauts (ça tombe bien c’est de saison) et évitez d’associer viande rouge et féculents.

4.A la nouvelle Lune, faites une nouvelle monodiéte de 3 jours. Cette fois-ci le corps se nettoie encore plus en profondeur. C’est le tour des reins, des intestins et de la peau. Là encore les plantes sont vos alliées : pensez à l’ortie, au bouleau et au radis noir.

Voir les commentaires

2016-09-18T12:56:02+02:00

La grenade révèle une puissante molécule anti-vieillissement

Publié par quantao

La grenade révèle une puissante molécule anti-vieillissement

La grenade est réputée être un de ces aliments permettant de lutter contre les effets du vieillissement.
Des chercheurs montrent que cette croyance s’appuie sur un fondement scientifique, en élucidant un mécanisme inédit.

grenadier

La baie a-t-elle livré son secret ?

Aucun mécanisme scientifique, hormis un taux élevé en anti-oxydants, ne permettait d’expliquer rationnellement la réputation d’aliment anti-âge de la grenade.
Jusqu’à aujourd’hui. Des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont en effet découvert un mécanisme inédit et ont publié leurs résultats dans la revue Nature Medicine.
En cause, une molécule contenue dans le fruit qui, une fois transformée par les bactéries intestinales, devient capable de lutter contre les effets du vieillissement.

La mitophagie, un processus clé

Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut revenir aux mitochondries, ces petits générateurs d’énergie dont nos cellules sont remplies. Lorsque celles-ci vieillissent, elles deviennent moins efficaces, voire dysfonctionnelles et sont alors recyclées, ce processus étant nommé la mitophagie.
Avec l’âge, la mitophagie s’altère aussi ; elle devient plus lente.
Les cellules restent alors avec des mitochondries en mauvais état et cela peut causer de la faiblesse musculaire, de la sarcopénie ou encore des maladies métaboliques liées à l’âge.
C’est là que la grenade intervient.

graines de grenades

Le fruit possède des molécules appelées tanins ellagiques.
Après ingestion, les bactéries de l’intestin transforment ces tanins ellagiques en urolithine A.
Et l’urolithine A, justement, serait capable de relancer la mitophagie. « Il s’agit de la seule molécule capable de relancer le mécanisme de nettoyage des mitochondries, explique Patrick Aebischer, co-auteur de l’étude.
Il s’agit d’une substance entièrement naturelle, mais son effet est puissant et mesurable ». Et les scientifiques l’ont mesuré.

Des extraits d’urolithine A

Dans un premier temps, les chercheurs ont testé leur hypothèse sur le ver C. elegans, modèle d’étude plébiscité dans la recherche sur le vieillissement (à 8 jours, il est déjà un ancêtre).
Une exposition à l’urolithine A a permis de prolonger sa durée de vie de plus de 45 %.
Ensuite, l’expérience a également été concluante chez les rongeurs (souris et rats) avec une endurance à la course de 42 % plus élevée que dans le groupe contrôle (non exposé à la fameuse molécule).
« Le fait que cela marche chez deux espèces aussi éloignées l’une de l’autre nous laisse espérer que cela fonctionne chez l’homme, ce qui est le but final de nos recherches », ajoute Johan Aumerx, co-auteur de l’étude.
D’ailleurs, les essais sur l’homme ont déjà débuté dans des hôpitaux européens.
Mais ne vous réjouissez pas trop vite.
Tout le monde ne possède pas les bactéries capables de transformer les tanins ellagiques en urolithine A (à ce jour, une seule étude s’est intéressé à la proportion de la population pouvant le faire et le chiffre varie de 25 à… 80 %).
C’est pourquoi l’idée de la startup Amazentis est de développer des extraits d’urolithine A à administrer directement.
A ce jour, « les essais ont commencé sur 36 patients dans un centre hospitalier français afin de déterminer la biodisponibilité (la quantité absorbée en fonction de la dose administrée) de la molécule et son effet (évalué grâce au suivi de marqueurs d’activité mitochondriale) », explique Pénélope Andreux, responsable recherche chez Amazentis et co-auteur de l’étude.

GOÛT.

En imaginant que vos bactéries intestinales soient capables de synthétiser de l’urolithine A, voici tout de même un petit conseil avant de dégoupiller la grenade.
Les tanins ellagiques sont présents dans la partie jaune du fruit, le péricarpe.
Exit donc les graines séchées qui n’en contiennent pas (ou très peu).
Dans les jus, la teneur en tanins ellagiques dépend du type de grenade, de la partie utilisée…
Pour avoir une idée de leur présence dans l’extrait du fruit que vous pouvez consommer, mieux vaut se fier au goût astringent dont ils sont responsables.

Sources : sciencesetavenir.fr 

Voir les commentaires

2016-09-07T07:53:13+02:00

Les plantes anti douleur

Publié par quanta

les plantes anti douleur

Les plantes anti douleur: Article paru sur réponses bio

Que ce soit la névralgie dentaire, la migraine, le mal de ventre, les brûlures d’estomac ou les douleurs articulaires, tous ces tourments de la vie quotidienne peuvent facilement s’apaiser, séparément ou en synergie, avec une bonne tasse de tisane, quelques gouttes d’huile essentielle, une teinture-mère ou des compléments spécifiques.Plus personne n’ignore que la douleur est le signal d’un dysfonctionnement qui pourrait s’aggraver si l’on n’y porte pas remède. Aussi ne doit-on jamais se contenter d’y mettre fin, même par des moyens naturels, et de ne plus y penser. Au contraire, après avoir apaisé une douleur par un complément nutritionnel ou un phytothérapique adapté, il est indispensable de consulter un naturothérapeute afin de savoir où se situe le trouble. Bien sûr, si l’on souffre de l’estomac après avoir trop mangé, ou qu’on a mal aux dents, le diagnostic n’est pas difficile à établir. Mais qui saurait dire ce que cache une migraine ou une douleur cardiaque ? Calmons la douleur… mais ne l’oublions pas ! Les indications: Douleurs abdominales Lorsqu’elles sont d’origine digestive, les douleurs abdominales sont grandement améliorées en buvant une tisane de semences d’anis vert (Pimpinella anisum) après chaque repas, à raison d’une cuillère à café par tasse à infuser cinq minutes. Ce stimulant digestif et carminatif est également un antispasmodique que l’on considère à juste titre comme souverain dans les dyspepsies, aérophagies et maux de ventre. Douleurs articulaires La teinture d’arnica (Arnica montana) est, dans ce cas, à utiliser exclusivement par voie externe, c’est à dire sous forme de compresses. Cette plante des traumatismes, contusions, hématomes, foulures et courbatures donne également d’excellents résultats dans les douleurs rhumatismales grâce à l’action anti-inflammatoire de ses lactones, flavonoïdes et huiles essentielles. Le remède existe aussi sous forme homéopathique, en dose de 15CH. Douleurs cardiaques Boire deux fois par jour une tasse de fleurs et de sommités fleuries d’aubépine (Crataegus oxyacantha) à raison d’une cuillère à café par tasse à infuser cinq minutes. Cette plante cardiotonique, riche en flavones et en flavanes, antispasmodique cardiaque, sédative du système nerveux central et hypotensive, calme les palpitations, ainsi que la nervosité et l’insomnie, et bien sûr les cardialgies. Douleurs dentaires Faire plusieurs bains de bouche de cinq clous de girofle (Eugenia caryophyllata) décoctés pendant cinq minutes, ou appliquer directement sur la dent un clou de girofle écrasé. C’est son huile essentielle riche en eugénol qui confère au clou de girofle ses propriétés à la fois antimicrobiennes, anti-inflammatoires et analgésiques sur la dent. Douleurs digestives Boire après chaque repas une tasse de semences de coriandre (Coriandrum sativum) à raison d’une cuillère à café par tasse infusée dix minutes. Ce digestif, carminatif, antispasmodique et anti-ulcéreux, riche en linalol, corrige à merveille l’hyperacidité gastrique et convient aussi bien aux douleurs digestives de type dyspeptique qu’aux crampes d’estomac. La Griffe du diable (Harpagophytum procumbens), le plus célèbre de tous les remèdes anti-arthritiques, ajoute à ses propriétés anti-inflammatoires des qualités à la fois spasmolytiques et analgésiques qui agissent efficacement contre les douleurs digestives. La teinture-mère ou éventuellement les gélules sont préférables à la tisane dont l’extrême amertume déplaît à beaucoup. Douleurs gynécologiques Boire deux fois par jour une tasse de tisane de fleurs de lotier corniculé (Lotus corniculatus) à raison de dix grammes par tasse à infuser dix minutes. Attention : ne jamais dépasser ces doses car la plante contient de l’acide cyanogénétique, faiblement toxique. C’est la plante des états nerveux, de l’insomnie et de l’angoisse, mais qui, en tant que sédatif nerveux et antispasmodique, traite parfaitement bien les douleurs gynécologiques. On peut également utiliser l’harpagophytum. Douleurs névralgiques Boire plusieurs fois par jour une tisane d’écorce de saule blanc (Salix alba) à raison d’une cuillère à café par tasse décoctée dix minutes. Riche en salicosides, un glucoside phénolique proche de l’aspirine, la saule blanc, surnommé « arbre de la douleur », possède une écorce aux propriétés anti-inflammatoires, antirhumatismales, antiseptiques et antinévralgiques qui convient à la plupart des douleurs névralgiques, ainsi qu’aux rhumatismes et à la goutte. Douleurs rénales Boire tout au long de la journée, en commençant le matin à jeun, un litre de décoction de racines d’asperge (Asparagus officinalis) à raison de cinquante grammes par litre, à décocter dix minutes. Ce puissant diurétique, riche en glucosides et surtout en saponosides, combat non seulement les rétentions d’eau et les œdèmes, mais soulage également les douleurs rénales. Douleurs rhumatismales En plus de la teinture d’arnica, citée pour les douleurs articulaires, l’infusion de feuilles et fleurs fraîches de cochléaire (Cochlearia officinalis), à raison d’une cuillère à soupe de plante fraîche par tasse, infusée cinq minutes, toujours par voie externe en frictions, s’avère efficace. C’est son huile essentielle, renfermant un glucosinolate rubéfiant, qui confère à cette plante des propriétés anti-douleurs appréciables en cas de rhumatismes. Le lierre grimpant (Hedera helix), toujours en usage externe en compresses, convient aux douleurs rhumatismales, aux névralgies et aux sciatiques. La décoction de deux cents grammes de feuilles fraîches pour un litre d’eau pendant dix minutes s’applique plusieurs fois par jour sur les zones douloureuses. Par voie interne, le fameux aubier de tilleul en décoction de vingt minutes et à raison de cinquante grammes par litre d’eau que l’on boit tout au long de la journée, est le grand spécifique des douleurs rhumatismales, essentiellement grâce à ses vertus diurétiques mais aussi vasodilatatrices. Préférez toujours l’aubier de tilleul du Roussillon, en petites baguettes, que toute autre forme. Les huiles essentielles: Névralgies : HE d’arnica, millepertuis, giroflier, cajeputier, lavande officinale, à utiliser par voie externe. Maux de tête : HE de lavande, romarin, cascarille, à utiliser par voie externe et inhalation. Maux de ventre : HE de basilic, cumin, gaulthérie, à utiliser par voies interne et externe. Maux de gorge : HE d’eucalyptus, niaouli, romarin, à utiliser en gargarismes. Maux d’estomac : HE de genévrier commun, coriandre doux, fenouil doux, à utiliser par voie externe. Règles douloureuses : HE d’armoise herbe blanche, oranger amer, aneth odorant, à utiliser par voie externe. Rage de dents : HE de giroflier. Contusions : HE de ciste, géranium rosat, eucalyptus globulus, à utiliser par voie externe. Entorses : HE de bouleau, giroflier, souci, à utiliser par voie externe. Douleurs articulaires : HE de bouleau, camphrier, sauge, à utiliser par voie externe. Torticolis : HE de menthe poivrée, romarin, souci, à utiliser par voie externe. Crampes musculaires : HE de lavande officinale, ravintsara, anis vert, à utiliser par voie externe. Toujours mélanger les huiles essentielles avec une huile végétale pour applications par voie externe. La gemmothérapie: Douleurs intestinales : Vaccinium, Tilia Douleurs d’estomac : Ficus Douleurs hémorroïdaires : Aesculus, Sorbus Migraines : Alnus glut dans tous les cas + Ribes si chroniques Névralgie faciale : Ficus, Olea Règles douloureuses : Rubus idaeus Douleurs articulaires : Pinus, Ribes, Vitis Douleurs rhumatismales : Ribes, Ampelopsis, Rosa canina Elixir floral: Parmi le vaste arsenal des élixirs floraux, « Impatiens » s’impose dans tous les cas de tension mentale extrême avec des symptômes tels que douleurs subites, crampes, tensions du dos, des mâchoires ou des épaules…

Voir les commentaires

2015-08-16T12:31:00+02:00

Prévention anti-cancer

Publié par quanta

Quelques règles de prévention anti-cancer Jean-Baptiste Loin.

Depuis maintenant quelques décennies, cette maladie terrible explose littéralement !

Cela est indéniablement dû aux conditions de vie et à une alimentation de plus en plus antinaturelles. Contre cet état de fait, une seule réplique : la prévention par une saine diététique et des compléments nutritionnels adaptés.
C’est le Dr Kousmine qui, la première, s’attacha à comprendre pourquoi le cancer s’installait, et qui, après vingt ans de recherches sur la question, conclut que son apparition correspondait à « une réaction normale de l’organisme placé dans des conditions anormales, essentiellement pour des raisons alimentaires ou environnementales ».
Ses premières expériences sur des souris démontrèrent que la présence d’une tumeur cancéreuse chez ces petits animaux accroissait leur résistance à l’intoxication par une toxine microbienne, et que la tumeur cancéreuse avait donc un pouvoir détoxiquant.
De là à penser que le cancer répondait à un besoin de l’organisme de résister à une agression toxique, que la tumeur, en quelque sorte, jouait le rôle d’un second foie lorsque le premier était surchargé, il n’y avait qu’un pas qu’elle franchit dans sa théorie diététique visant à « enlever le besoin de cancer » par une alimentation non toxique.
Non toxique car, d’après le Dr Kousmine, l’alimentation des peuples dits « civilisés » avait considérablement dégénéré depuis la dernière guerre mondiale avec l’introduction de céréales et d’huiles raffinées, d’aliments en conserve, de modes de cuisson agressifs, le tout encore aggravé par une très nette diminution de la consommation de fruits et de légumes crus, première étape qui supprimait de nombreuses vitamines indispensables.
Dans un deuxième temps, celui de l’auto-intoxication à partir d’une flore intestinale pathogène, c’est la consommation de sucre blanc, ainsi que de protéines et graisses animales, qui atteignirent des proportions dangereusement exagérées.
D’après le Dr Kousmine, donc, toutes ces dramatiques transformations du mode alimentaire ont entraîné le développement d’une flore intestinale de putréfaction, la diminution de la flore acidophile protectrice et une fragilisation de la paroi de la muqueuse intestinale, causes principales de l’apparition des cancers.
Une question de santé cellulaire
Aujourd’hui, la diététique et la nutrithérapie ont conservé ce cap et portent toute leur attention sur la membrane des cellules, puisque c’est au travers de cette structure que s’opèrent, plus ou moins bien selon l’état de santé de la personne, les échanges nutritionnels.
Or, cette membrane est principalement de nature lipidique, avec toutefois quelques molécules protidiques ; mais c’est de la qualité des lipides que dépend toute sa fluidité.
Ainsi, ce sont bien les huiles et autres corps gras consommés chaque jour qui constituent la membrane des cellules, et ce sont bien les acides gras saturés, aidés cependant par les radicaux libres, qui détruisent la membrane en la rigidifiant.
La base numéro un de la prévention anti-cancer réside donc dans la consommation d’aliments contenant des acides gras poly-insaturés et des antioxydants.
On évitera ainsi les produits laitiers, les viandes et les margarines hydrogénées, et l’on préférera les graisses de volaille, l’huile d’olive, et surtout les poissons gras, l’huile de colza et l’huile de noix, avec une solide complémentation en Oméga 3.
Ces Oméga 3 préviennent en effet le cancer car, en interférant avec la production de prostaglandines, thromboxanes et leucotriènes, ils modulent la croissance cellulaire et diminuent l’efficacité des cellules métastatiques.
A noter que deux huiles se distinguent tout spécialement, parmi les meilleurs corps gras anti-cancer.
L’huile de nigelle, tout d’abord, dans la mesure où elle compte parmi les meilleurs stimulants immunitaires.
Cette huile contient des acides linoléiques et gamma-linoléiques qui président à la synthèse des prostaglandines et aident ainsi à stopper certaines réactions immunitaires pathogènes, causes de cancer.
L’huile de foie de requin, enfin, améliore les réponses du système immunitaire et permet la synthèse accélérée des leucocytes et des plaquettes sanguines.
Du cru et du bio
Il est également très important d’apporter à l’organisme des nutriments sous leur forme colloïdale, autrement dit sous forme vivante, sous forme crue.
Car non seulement les aliments à l’état cru demandent moins d’effort à l’organisme pour être digérés, non seulement ils apportent moins de toxines et, au contraire, aident à la détoxication, mais de plus ils assurent une vitalité infiniment supérieure et contribuent donc réellement à un rétablissement de la santé.
Très important encore, on ne peut que conseiller une alimentation sinon totalement végétarienne tout au moins tendant vers le végétal bio.
Certains légumes, comme l’oignon cru, le chou et les crucifères ont d’ailleurs été reconnus pour leurs vertus anti-cancer, tout comme les régimes riches en fibres végétales, c’est-à-dire en céréales complètes et légumineuses, et en fruits avec leur peau.
Divers auteurs ont donné leur avis concernant les meilleurs aliments à consommer préventivement au cancer.
Valnet, par exemple, conseille les : agrumes, abricot, ail, algues, asperges, baies, basilic, betterave rouge, brocoli, carotte, cassis, céleri, cerise, citrouille, courge, cresson, crucifères, curcuma, germe de blé, goyave, haricots secs, légumes verts, légumineuses, graines de lin, mandarine, melon cantaloup, noix, oignon, panais, papaye, patate douce, petit pois, pomme, raisin, rhubarbe, safran, soja et tomate.
Le Dr Lévy, représentant de la médecine orthomoléculaire, insiste pour sa part sur les amandes, les figues et les abricots qui, selon lui, renferment des substances s’opposant à la dégénérescence cancéreuse.
D’autres, mais surtout en visant les cancers digestifs, recommandent les crucifères, c’est-à-dire les navets, les radis, le raifort et les choux, qui contiennent des indoles, substances dont le rôle protecteur vis-à-vis de ces cancers a été mis en évidence par de nombreuses études.
Par ailleurs, les aliments contenant du magnésium s’avèrent aussi fort utiles, tels que le pain complet, les dattes et les légumes verts.
Enfin, pour éviter la constipation, afin qu’aucune substance, a fortiori lorsqu’elle est toxique, ne séjourne trop longtemps en contact direct avec la paroi intestinale, on consommera couramment les laxatifs légers offerts par la diététique, comme l’agar-agar, la graine de lin, le frêne, la manne ou les pruneaux qui assureront au transit la vitalité qui lui est due.
Quant à l’exercice physique accompagné de respiration d’air pur, il complètera toujours ces règles d’hygiène alimentaire, car il ne faut jamais oublier que la sédentarité est, elle aussi, à l’origine de nombreux cancers.
Quelques super aliments
Depuis le sel, les compléments alimentaires n’ont cessé de se multiplier dans l’alimentation humaine, avec toutes sortes de condiments et d’épices qui sont autant de phytothérapiques efficaces, et aujourd’hui avec ce que l’on appelle couramment des « super aliments » pour signifier leur degré extrême de concentration en principes actifs et nutriments.
Dans le cadre de la prévention anti-cancer, la poudre d’herbe d’orge, par ses enzymes et ses vitamines, est un de ces super aliments qui renforcent le système immunitaire.
Ses enzymes antioxydantes combattent les radicaux libres pendant que son bêtacarotène stimule la lysozyme qui détruira de nombreuses bactéries.
D’autres vitamines, comme la B1, la B2 et la B6 stimulent respectivement le système lymphatique, les anticorps et le système immunitaire dans son ensemble.
Enfin, la vitamine C rend la phagocytose plus efficace.
D’autre part, le jus d’herbe d’orge purifie les intestins et régénère la flore.
Ses fibres stimulent le péristaltisme, pendant que d’autres nutriments arrêtent la croissance des bactéries et des champignons nocifs.
La chlorelle, elle aussi, favorise grandement l’hygiène intestinale et compte parmi les meilleurs draineurs de toxines.
Cette algue microscopique riche en vitamines C, E et B, en bêtacarotène, en oligo-éléments comme le fer, le calcium, le potassium et le magnésium, est à la fois purifiante, détoxiquante et régénérante, avec une action particulièrement intéressante sur la sphère hépatique.
Sa chlorophylle nettoie le système digestif, ses acides nucléiques régénèrent les cellules et en particulier celles du foie, et sa membrane cellulaire riche en cellulose fixe les toxines et les métaux lourds pour les éliminer dans les selles, avec d’ailleurs encore plus d’efficacité lorsqu’elle est combinée au chitosan.
Autre algue célèbre, la spiruline est reconnue pour son action préventive en ce qui concerne le cholestérol, les pathologies cardio-vasculaires, les infections diverses et le cancer.
Particulièrement riche en protéines d’excellente qualité et en fer, elle viendra merveilleusement compléter l’herbe d’orge et la chlorelle.
Ainsi, un cocktail de deux cuillères à soupe d’herbe d’orge, d’autant de spiruline en poudre, dans un mélange de sucs d’ortie et de pissenlit allongés d’eau, avec six comprimés de chlorelle et un peu de chitosan, tous les matins à jeun, constituera certainement une des meilleures mesures préventives anti-cancer – et notamment anti-cancer du côlon – qui soit !
Enfin, le Noni, un puissant renforçateur du système immunitaire stimulant les macrophages et les lymphocytes, est capable d’inverser les modifications cellulaires susceptibles de conduire au cancer.
Les nutriments protecteurs
Mais les formules les plus concentrées en principes actifs restent naturellement les compléments nutritionnels qui, dans la prévention anti-cancers, apportent un surcroît de protection réellement fiable.
Le ginseng, par exemple, a une action préventive, notamment sur le cancer de l’estomac, du poumon, du foie, de l’ovaire et de la peau.
Le resveratrol, polyphénol du vin rouge, est un antioxydant trente fois plus puissant que la Vitamine E et un stimulant de la fonction immunitaire qui évite la formation de tumeurs de la peau.
Mais ce n’est pas tout, car :
- le lycopène est un préventif du cancer de la prostate,
- l’Amrit Kalash du cancer du poumon,
- l’astaxanthine des cancers induits par des produits chimiques,
- les phytostérols des cancers du côlon,
- les isoflavones du soja de certains cancers hormonodépendants,
- le Shatavari du cancer du sein…
Toutefois, certains compléments s’avèrent plus particulièrement intéressants. C’est le cas d’un extrait du mycélium d’un champignon hybride, l’AHCC, qui contient une multitude de principes actifs, dont certains dérivés de l’alpha et du bêta-glucane, qui améliorent la réponse immunitaire en induisant la prolifération des macrophages et en accroissant la production de cytokines bénéfiques, ce qui assure une action antitumorale directe.
L’Indole-3-Carbinol, un phytonutriment présent naturellement dans les crucifères, est un puissant inhibiteur sélectif des cellules cancéreuses œstrogène-dépendantes, qui réduit l’incidence des cancers du sein et de l’endomètre.
Mais il donne également d’excellents résultats dans la prévention du cancer du poumon dans la mesure où il neutralise partiellement certains composés cancérigènes, en l’occurrence les nitrosamines, présents dans la fumée de cigarette.
La curcumine inhibe la production des cytokines, les molécules qui déclenchent les processus inflammatoires au niveau cellulaire.
Or, la réaction inflammatoire est souvent à l’origine de la formation et de la croissance des tumeurs cancéreuses.
On emploiera avant tout la curcumine :
- pour prévenir le cancer du côlon, très lié aux processus inflammatoires ;
- contre le cancer de la peau puisque la curcumine bloque un signal du facteur de croissance épidermique ;
- contre le cancer de l’estomac causé par la présence de la bactérie helicobacter pylori, dans la mesure où ce complément bloque aussi le NF-kappa B induit par l’augmentation des cytokines ;
- contre les cancers du poumon, du sein et de la prostate.
D’autres nutriments sont encore classiquement considérés comme essentiels : les anthocyanes, les caroténoïdes, les glucosinolates du brocoli, le sélénium, les sulfides de l’ail, et enfin les vitamines D et E.
Mais s’il fallait n’en retenir qu’un, ce serait probablement la mélatonine, un extraordinaire stimulant immunitaire permettant de revivifier les systèmes immunitaires vieillissants.
Son mode d’action est multiple puisque, non contente de stimuler le système immunitaire, elle :
- réduit la circulation des hormones qui stimulent la croissance des tumeurs,
- induit la différenciation chez les cellules cancéreuses,
- inhibe l’angiogenèse et la formation de métastases.
Plus qu’un simple préventif, on peut même la considérer comme un adjuvant curatif majeur.

Voir les commentaires

2014-07-20T16:05:40+02:00

Homéopathie : les rapports entre psyché et soma

Publié par quanta
Homéopathie : les rapports entre psyché et soma

homéopathie : les rapports psyché/soma. Article de Philippe Marchat.

L'homéopathie est riche de contributions possibles à la connaissance biologique et humaine.
Cette dimension est, cependant, totalement négligée, empêtrés que nous sommes dans des débats homéopathico-homéopathiques, et peu curieux de nous confronter aux autres disciplines médicales et biologiques.
Et pourtant, l'homéopathie, bien comprise, permet de dépasser la conception traditionnelle des rapports soma/psyché et, notamment, son aspect exagérément dualiste. Du fait de sa dimension phénoménologique, l'homéopathie, j’y ai insisté de nombreuses fois, ne distingue pas radicalement signes physiques et psychiques. Même si nous parlons, par commodité de langage, de signes mentaux et de signes physiques, en réalité, du fait du jeu des causalités, sensations, concomitants et modalités, aucun signe ou symptôme, en homéopathie, n’est purement physique ou purement psychique. Une toux aggravée en compagnie, une douleur améliorée par la consolation ou aggravée en y pensant n’est pas un signe physique. De même, une angoisse ressentie au creux de l’estomac, améliorée au mouvement, soulagée en mangeant, accompagnée de tremblements, d’une frilosité ou de bouffées de chaleur n’est-pas « purement » psychique. La sémiologie homéopathique tisse, ainsi, soma et psyché. Il y a donc à s’interroger sur les enjeux scientifiques, en termes de connaissance, au plan épistémologique, également, sur ce tissage homéopathique du physique et du psychique.
L'homéopathie pourrait, ainsi, modifier la conception traditionnelle des rapports psyché/soma et contribuer à une meilleure connaissance de l’être humain. Elle pourrait, aussi, cessant de se situer en marge de la connaissance, venir au cœur du débat pour en redéfinir les contours.
Les débats sur les relations psyché/soma sont, en effet et on n’en a pas suffisamment conscience, éternellement menés comme s’il s’agissait de deux entités indépendantes et, pour tout dire, hétérogène. Dès lors, leurs liens apparaissent, inévitablement, mystérieux et problématiques. Les tentatives d’éclairage psychosomatique ont donc, bien logiquement, montré leurs limites et n’ont jamais réussi à modifier, profondément, la vision que nous avons de la question. Je crois que la raison essentielle de cette impuissance à éclairer la question des liens psyché/soma, tient au fait qu’elle est abordée, très naïvement, sans regard critique, en prenant pour « argent comptant » les notions de soma et psyché.
Le tissage vital de l’être humain ou le couplage fonctionnel structurant des pôles psychique et physique.
On raisonne, ainsi, à partir de deux entités, soma et psyché, qu’on accepte sans aucun esprit critique, et on réfléchit à leur relation. Ce faisant, on cherche à réaliser la quadrature du cercle, à unifier, à rendre intimes, deux entités résolument hétérogènes. Jamais, on n’interroge la validité de la conception dans laquelle s’inscrit le questionnement. Jamais on se pose cette simple question : « le découpage psyché/soma, à partir duquel nous réfléchissons, est-il valide, renvoie-t-il à « la » réalité ou à de simples préjugés ? ».
Jamais, on ne se demande authentiquement : d’où surgit la psyché ? Est-elle présente chez le fœtus, le nouveau-né ? A quoi correspond-elle ? Quel est son contenu, son identité ? Sous quelles influences se développe-t-elle ? Est-elle déjà présente chez le tout petit ? Du côté des parents, de la mère ? D’où la nécessité de reprendre cette question en se fondant sur l’observation des choses, depuis l’origine.
De la même façon, et l’on y réfléchit encore moins si c’est possible, il s’agit, également, de se demander ce qu’est le corps. A quoi il ressemble et, notamment, quand il commence. Car il y a beaucoup de naïveté à faire l’impasse sur les premières semaines de développement intra-utérin puis après la naissance et à ne raisonner que sur une dimension corporelle
« adulte »déjà constituée. Que penser du statut de la première cellule humaine ? Des premiers agglomérats cellulaires qui précèdent le développement du fœtus ? S’agit-il, déjà, du corps tel que nous l’entendons généralement ? Si non, quels liens le développement de l’enfant puis de l’adulte constitué entretient-il avec ses premiers stades « non corporels » ?
Enfin, en se basant sur le développement biologique humain, depuis l’origine, quelles relations peut-on entrevoir, du point de vue généalogique, entre dimension « corporelle » et dimension « psychique » ?
Car, si les premiers agrégats cellulaires peuvent difficilement être qualifiés de « corps », la psyché, elle non plus, n’a guère de consistance dans les premières semaines, les premiers mois de vie, avant un développement suffisant du système nerveux. En un mot, qu’il y ait du corps, à quelques semaines de vie, sans doute, mais un corps, certainement pas. De même, qu’il en aille, à certains égards, d’une dimension psychique, pourquoi pas, mais de psyché constituée, nulle trace dans les premiers temps.
Que tout commence par une unique cellule.
Reprenons donc les choses depuis le début. Tout être humain commence à partir d’une unique cellule, elle même issue de deux gamètes parentaux. Dès ici, se pose la question : quel point de départ retenir ? Dès ici, nous saisissons l’importance des choix et points de vue retenus Une ou deux cellules ? Une et deux, bien sur, une à partir de deux, de deux faisant une.
Cette première cellule indifférenciée va se diviser en plusieurs cellules prenant des caractéristiques différentes puis, plus tardivement, 3 tissus qui, eux-mêmes vont se différencier, en cellules nerveuses, cutanées, cardiaques, osseuses, pulmonaires, rénales, etc. Les différents organes, cœur, système nerveux, tissu osseux, etc. se mettent en place vers deux mois.
S’il y a bien, dans ce développement, une sorte de mécanisme à l’œuvre, une obéissance au programme génétique de l’espèce humaine, il convient de se rappeler que ce mécanisme est, également, dépendant des échanges avec l’environnement.
Le fœtus est immergé dans le liquide amniotique et perfusé par le sang maternel, porteur de toutes ses sécrétions hormonales et immunitaires. Emotions et vécu maternel viennent donc, par l’intermédiaire de ce bain maternel, imprégner et modifier le fonctionnement organique du fœtus.
Mais d’autres influences, non émotionnelles, ni psychiques, jouent un rôle. Alimentation, prise de toxiques, tabagisme, alcool, psychotropes, influences climatiques, effets délétères d’une activité physique exagérée, problème mécaniques (cordon autour du cou, infection maternelle, hémorragie, etc.).
Puis survient la naissance. Si celle-ci signe la fin de la période de l’unité fœto-maternelle psychique et biologique, le nouveau-né ne sera, pendant des années, que très partiellement indépendant et autonome puisque l’être humain, quand il naît, n’est, comme tous les mammifères, pas fini, non abouti, non mature.
Le rôle du milieu dans le développement de l’être humain durant ses quinze-vingt premières années va, ainsi, être considérable. De celui-ci dépend sa sécurité, son nourrissage et l’impulsion vivifiante de l’amour et des échanges qui lui sont apportés. Est ainsi programmé pour l’espèce humaine (comme d’ailleurs pour tous les mammifères en général, même si les choses sont plus complexes et interactives chez l’humain) le rôle et la plasticité liés aux interactions interhumaines.
Le développement humain obéit donc à une dialectique structuration corporelle/échanges avec l’environnement (y compris intersubjectif).
Qu’au départ, le bébé ne se différencie pas de son environnement.
Dans ses premières semaines de développement, le nouveau-né vit dans une bulle sensorielle et ne se différencie pas vraiment de sa mère. Il se développe dans une intimité extrême et vitale avec celle-ci. Une fonction d’attachement, d’agrippement, est d’ailleurs présente dans toutes les espèces de mammifères terrestres, la survie du nouveau-né supposant le maintien permanent du contact avec la mère (pour ne pas dépérir, ne pas être dévoré par un prédateur, pour assurer le maintien de la température corporelle, etc.).
Les échanges affectifs sont donc essentiels pour le développement de l’enfant et la seule satisfaction physique, purement matérielle, des besoins biologiques de l’enfant, si elle est dissociée d’une nourriture affective, émotionnelle et sensorielle, aboutit à des perturbations majeures de celui-ci. On voit donc que du relationnel, du « psychique » est nécessaire au bon développement du physique. Et vice versa. Les émotions, les sensations dépendant, bien évidemment, de l’équipement perceptif dont la base de fonctionnement est physique. Des sondes sensorielles (tact, ouïe, olfaction, vision, goût, récepteurs de l’intérieur du corps) font partie de l’équipement de tout être humain, dès le début, et le renseignent sur son environnement et sur lui même. Il faut des oreilles pour entendre, des yeux pour voir, une peau pour toucher et être touché et un système nerveux fonctionnant correctement pour intégrer ces données.
Qu’un intérieur et un extérieur se différencient mutuellement
Au départ, intérieur et monde extérieur ne se distinguent guère. Le son de la voix maternelle pénètre le corps du nourrisson en même temps que le lait. La chaleur de ses bras le réchauffe, son bercement suscite des sensations cénesthésiques agréables et apaisantes. Ce n’est que peu à peu que le bébé commence à percevoir l’extérieur et lui même comme différents. Le rôle de la peau est, ici, majeur. Le bébé touche et est touché, ce qui étaye une première limite entre lui et le monde, permettant, notons-le, la formation couplée d’un extérieur et d’un intérieur. Le psychanalyste Didier Anzieu a, ainsi, parlé d’un étayage du psychisme sur la peau et de l’existence d’un pré-Moi corporel. Ceci est essentiel dans notre réflexion car l’on voit le rôle majeur d’une relation structuration couplée entre psychisme et corps comme entre corps et psychisme. C'est à dire que l’un se développe par interaction avec l’autre, que les deux s’étaient simultanément couplée.
Au-delà de la peau, c’est l’ensemble cellulaire qui est donc totalement ouvert sur la perception interne et externe. Les sensations cénesthésiques internes et externes, les perceptions visuelles, auditives, etc. se différencient peu à peu et un extérieur et un intérieur s’individualisent progressivement. Il convient d’insister sur la nature couplée de cette double individualisation. L’extérieur est indispensable à l’individualisation de l’intérieur et vice versa.
Le monde extérieur commence donc par se confondre avec les sensations d’un moi qui s’ignore lui-même. Puis, peu à peu, les deux termes se détachent l’un de l’autre pour s’organiser corrélativement. Un intérieur et un extérieur se créent peu à peu, sous l’influence l’un de l’autre, selon un mécanisme de couplage fonctionnel structurant.
L’intrication de la sensibilité et de la motricité.
Mais la sensibilité n’intervient pas seule. La motricité également est essentielle. Surtout, sensibilité et motricité sont, elles aussi, indissociables et couplées. L’enfant se perçoit lui même par ses mouvements internes et en bougeant dans le monde. Il se perçoit donc en déplaçant les objets et en se mouvant lui même. Il se sent également être bougé par les mains qui le manipulent. On retrouve, là, quelque chose de l’importance des modalités de mouvement et de position homéopathiques. Sensations, perceptions et émotions sont, ainsi, modifiées et colorées par l’action.
Le nouveau-né est ainsi, avant tout, caractérisé par son activité sensori-motrice. Il perçoit, se meut, meut son corps et, ceci, en fonction de ses perceptions et en vue de celles-ci. Il tourne la tête et le regard vers un bruit perçu, le fait, aussi, parce qu’il recherche, par exemple, la présence de sa mère. Les travaux de Jean Piaget, consignés notamment dans « La construction du réel chez l’enfant», sont particulièrement intéressants à prendre en compte. Il a, en effet, cherché à décrire comment le tout petit passe d’une activité sensori-motrice à un être capable de cognition. C'est-à-dire d’un être de perception et d’action, de mouvements, à un être capable de pensée et conscient de lui même. Ce qui rejoint le tissage psychophysique des signes et symptômes en homéopathie et montre comment la psyché émerge, peu à peu, du bouillonnement perceptif d’un corps dont elle se distingue et qu’elle vivifie en même temps.
Mais si la psyché émerge, peu à peu, dans une relation d’étayage avec l’activité sensori-motrice, il convient de bien voir que l’idée même d’activité sensori-motrice nous éloigne d’une activité qui serait purement corporelle, physique. Car, l’activité pour la satisfaction des besoins du corps passe aussi, nécessairement, par la satisfaction de besoins plus « psychiques »: rassurance, sentiment de sécurité, bercement par les bras, la voix, la douceur maternelle, etc.
Le couplage structurant ou tissage vital.
J’appelle tissage vital ce processus de structuration couplée. Tissage, notamment, de sa
dimension corporelle et de sa psyché. A partir de deux types de fils, de nature, de texture, de consistance, de couleur, etc. différentes, s’effectue, au gré des expériences, des occurrences de la vie, un tissage d’une structure prenant, peu à peu, consistance et présentant, bientôt, deux faces de forme, couleur, figures bien distinctes, mais totalement dépendantes l’une de l’autre, complètement intriquées l’une à l’autre. Chaque face se construit, ainsi, en même temps que l’autre et corrélativement à elle. Et, si, in fine, on se trouve bien en présence d’un tissu unique, indiscutablement bi-face, doté, donc, d’un corps et d’une psyché, il serait abusif de qualifier les fils constitutifs, à l’origine, de « corporels » et psychiques ». Corps et psyché ne pré-existent donc pas au développement de l’être humain et leurs relations ne doivent pas être envisagées comme concernant deux entités hétérogènes. Car le corps est corps vécu et la psyché est incarnée.
Que la cognition et la psyché sont incarnées.
Il est essentiel, en effet, de ne pas considérer la psyché comme « flottant » au dessus du corps ou comme préexistant au développement du vivant humain.
Durant les deux premières années, l’enfant ne cherche pas à comprendre. Il a peut être des représentations mais leur finalité n’est pas d’expliquer ce qui se passe. L’assimilation reste centrée sur l’activité organique. Manger, boire, recevoir un câlin, entendre la voix maternelle qui rassure, «appeler » pour qu’on le porte, le nettoie, le cajole, etc. Les besoins du petit enfant suscitent, pour être comblés, une activité sensori-motrice (il faut sentir la faim pour se manifester, entendre l’autre pour redoubler ses appels, tourner son visage vers lui et sourire pour le « séduire » et l’attirer). D’ailleurs, le problème de l’adéquation entre la « demande », l’attente, du bébé et la réponse maternante se pose. Chacun sait le désarroi qui peut animer un parent devant les cris d’un bébé dont il n’arrive pas à comprendre, sentir la raison et qu’il n’arrive donc pas, de ce fait, à faire cesser, à l’apaiser. Et imaginer celui d’un bébé nécessitant quelque chose et à qui l’on propose autre chose de largement inadéquat. D’où insatisfaction et incompréhension réciproques.
Les fonctions cognitives et le développement psychique du petit enfant s’étayent, encore une fois, de façon couplée, avec son activité sensori-motrice qui est essentielle dans ses échanges avec autrui et dont l’ancrage dans les sensations et besoins corporels est , lui aussi, essentiel. L’activité du bébé est, tout d’abord, dirigée et motivée par l’intention de sucer pour obtenir à manger, à boire, faire venir la mère, être changé, porté, réchauffé, etc. bref, largement, pour la survie et le bien être du corps. La perception d’un besoin entraine une action visant à modifier le réel pour le mettre en accord avec le besoin perçu. Il ya, ainsi, une sorte de causalité en acte. Et son efficace passe aussi, soulignons-le, par un bien être émotionnel, affectif et psychique. Une sensation de chaleur apporte bien être et sensation de sécurité et sera recherchée de nouveau pour cela quand un sentiment d’insécurité aura tendance à survenir. Ceci pourrait rendre compte, soit dit en passant, de certaines modalités d’amélioration par la chaleur de tel ou tel remède homéopathique.
Il n’y a donc, dès l’origine, aucun sens à distinguer une « extériorité », une indépendance foncière entre développement corporel et développement psychique. Les liens entre soma et psyché relèvent d’un tissage intime du corps et de la psyché. L’étonnant est, d’ailleurs, qu’une telle intimité ait pu être perdue de vue et recouverte par une conception dualiste.
Tissage vital et génétique.
Nous pouvons faire, ici, un petit détour par la génétique. Il n’y a pas à opposer la notion de tissage vital ou de couplage fonctionnel structurant que je développe avec une vision plus « mécaniste » qui serait génétique. Je veux dire que cette conception ne s’oppose pas à l’importance du « déterminisme » génétique à l’œuvre mais évite de se méprendre sur son compte. Bien sur, les données matérielles, au sens de génétiques, sont très importantes.
Mais il convient, ici, de ne pas naïvement opposer influence psychique et déterminants physiques, tout comme il est stupide d’opposer psyché et soma, car l’importance du relationnel, du psychique, est, elle même, inscrite et programmée dans le matériel et le physique.
Le besoin de l’autre, le besoin de l’échange, de la sensation de sécurité, d’être aimé, sont inscrits, déposés dans le programme biologique. Dans nos gènes et notre cerveau. Comme la capacité à percevoir sur le visage de l’autre, dans sa voix, la satisfaction et le contentement qu’on lui procure, en mangeant bien, en souriant, en gazouillant, etc.
Remarquons, d’ailleurs, parlant de génétique, que deux jumeaux homozygotes, alors qu’ils sont rigoureusement identiques du point de vue génétique ne cessent pas d’être deux individus singuliers à de très nombreux égards. Les clones animaux se sont, aussi, de ce point de vue, montré très différents aussi.
Les figures homéopathiques du tissage humain.
Le tissage vital de l’être humain, ce tissage psychophysique effectué, peu à peu, par les expériences de vie, est une réalité que chacun doit prendre en compte. La question à aborder, désormais, est celle de la contribution de l'homéopathie sur ce sujet.
Que dire, sinon que toute la démarche d’individualisation de l'homéopathie, sa prise en compte, simultanée de signes et symptômes « physiques » et « psychiques », eux mêmes, nous l’avons vu, à la fois physique et psychique, est une méthode d’investigation et de reconnaissance de ce que j’appellerai volontiers les figures homéopathiques du tissage psychophysique de l’être humain.
Le médecin homéopathie cherche, ainsi, devant chaque cas, à reconnaitre le tissu vital unique, singulier et caractéristique qui se présente devant lui.
Du point de vue de la connaissance scientifique, l'homéopathie témoigne, tout d’abord, de la ré alité du dit tissage, notamment par la démonstration de l’impossibilité de séparer complètement sphère psychique et sphère physique. Ainsi, les signes et symptômes physiques se colorent de touches psy et vice versa, comme en témoignent, par exemple, une toux aggravée en compagnie, une douleur améliorée par l’occupation, comme une anxiété améliorée en marchant ou une angoisse améliorée en mangeant.


Mais l'homéopathie montre, également, le rôle de nouage, de tissage très marquant, que jouent l’intermédiaire de ce que nous appelons causalités. Qu’est-ce, en effet, qu’une causalité, une « suite de » homéopathique, sinon la marque, le lien, le nœud qu’un évènement fait dans la trame même de la vie d’un sujet ? Avec son empreinte se répandant sur la totalité des manifestations physiques, émotionnelles, comportementales et psychiques.
L'homéopathie témoigne, ainsi et à sa façon, que le développement biologique est exposé à des bifurcations possibles, des changements majeurs, souvent irréversibles. Ceci, peut être, en raison de l’existence de périodes critiques, durant lesquelles les apprentissages possibles sont optimaux et qui, si ceux-ci n’ont pas été mis en place à temps, ne pourront plus, ensuite, être développés de manière satisfaisante. Mais, plus généralement, des évènements vont avoir une influence majeure sur le tissage psychophysique des individus et les marquer de façon indélébile. Par exemple de l’influence d’une confrontation précoce avec la mort pour un sujet qui sera « diagnostiqué », à l’âge adulte, Arsenicum album, Lachesis ou Carbo végétabilis. C’est l’ensemble de l’économie du sujet qui prendra, dès lors, (sans doute en raison d’une vulnérabilité particulière préalable) une texture et une couleur particulière, marques d’un tissage singulier.
Mais il n’y a pas que les « causalités ». Sensations, localisations et modalités, ainsi que concomitants, montrent bien que tout est solidaire, en cohérence, en correspondance.
Bien sur, les influences déterminantes s’esquissent, au cas par cas. Ici, une note structurante, disons physique, semblera massivement déterminante, ce qui correspondra, par exemple, en homéopathie, à la présence de stigmates physiques pour telle ou telle configuration de l’individualité vitale : pilosité en des lieux inhabituels de Thuya, dystrophies et laxité ligamentaire des fluoriques, taches « café au lait » de Carcinosinum, ptose des tissus de Sepia, troubles circulatoires de Pulsatilla, etc. Ici, tendances psychiques marquées, pour d’autres : nostalgie, sensibilité de Phosphoricum acidum, chagrin ruminé de Natrum mur, etc.
Pour conclure, je dirai que l’homéopathie dispose d’un riche potentiel de connaissance concernant l’être humain et le vivant en général et qu’il est d’autant plus triste de la voir s’enfermer sur elle même et incapable de s’adresser à la communauté médicale et scientifique. Ce pourquoi, nous essayons de mettre, ici, à disposition de chacun des éléments que nous pensons utiles aussi bien à la compréhension de l'homéopathie qu’à la connaissance humaine et biologique en général.
On peut aussi citer le modèle du stade du miroir de Lacan dans lequel c’est la perception de l’image externe, extériorisée sur le miroir de soi qui permet au bébé de s’identifier comme unité.

Voir les commentaires

2013-09-26T10:14:23+02:00

Le chlorure de magnésium....

Publié par quanta

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, ce n'est pas de calcium que nous avons le plus besoin, mais de magnésium, un oligo-élément essentiel qui a disparu de notre alimentation en raison du raffinage des céréales d'une part, mais aussi et surtout des méfaits de l'agriculture intensive.
D'autre raisons peuvent être encore invoquées pour la carence alimentaire en magnésium : le raffinage du sel lui fait perdre une grande quantité de magnésium, les conservateurs utilisés dans l'industrie alimentaire, mais aussi la consommation d'alcool.
Nos besoins quotidiens en magnésium sont de 350 à 480 mg/jour - 400 mg/jour pour les femmes enceintes.
Au 19è siècle , alors que notre alimentation était plus équilibré et pas encore dévitalisée par l'agriculture industrielle, la carence en magnésium n'existait pas. Il suffisait de manger 500gr de pain complet au levain qui amenait quotidiennement l'apport nécessaire. Le pain que nous mangeons aujourd'hui n'en apporte que des quantités infimes.
Le magnésium n'est pas un médicament, c'est un aliment absolument nécessaire puisque sont absence totale est incompatible avec la vie. Il est nécessaire à tous les processus biochimiques de votre organisme, au métabolisme, à la synthèse des acides nucléiques et des protéines, et à la majorité des fonctions de notre organisme, comme la reproduction cellulaire, la production d'énergie, la transmission des influx nerveux. Dans ce dernier cas, le magnésium profondément lié au calcium puisqu'il assure sa fixation, est l'un des principaux aliments de la cellule nerveuse ; dans tous les troubles du système nerveux (nervosité, dépression, insomnie, anxiété...) on constate la carence de magnésium.
Le chercheur français ROBINET a montré qu'en France, les carences du sol en magnésium se superposait parfaitement sur la carte de France des suicides. Le magnésium est donc un puissant antidépresseur que l'on devrait privilégier par rapport à certains médicaments aux effets secondaires redoutables.
Dans certains cas, le rôle du magnésium par rapport au calcium est intéressant à bien des égards. Déjà, on sait que c'est le magnésium qui fixe le calcium et intervient dans le métabolisme calcique sur les glandes parathyroïdes. Au niveau cellulaire, il contôle et régule l'entrée du calcium dans la cellule et les liquides intra-cellulaires.

Le Chlorure de Magnésium

Préparation
Il se vend en pharmacie (sans ordonnance) ou en magasin diététique, en sachets de 20g que l'on dilue dans 1 litre d'eau.
Il est conseillé de le conserver au réfrigérateur pour tuer un peu la saveur âcre et amère.
Il est aujourd'hui prouvé que le magnésium est présent dans tous les tissus et organes, qu'il participe à la bonne marche de toutes les grandes fonctions de l'organisme sans exception. Comme l'organisme ne dispose d'aucune réserve en magnésium, il lui faut un apport régulier journalier pour faire face à ses besoins physiologiques, faute de quoi des troubles vont survenir plus ou moins rapidement au niveau de telle ou telle fonction organique selon la fragilité de chacun.
La malabsorption du magnésium est associé aux problèmes gastro-intestinaux .
L'insuffisance chronique peut produire des dommages à long terme et peut être mortelle.
99% des hommes sont en déficit en magnésium (dans le monde moderne).

Problèmes dus au manque de magnésium
Fatigue chronique ainsi que tout manque d'énergie, réactions émotives, dépressions, comportement psychotique, impulsion rapide, confusion, colère, nervosité, irritabilité, incapacité de penser clairement, insomnie, spasmes musculaires, tremblements, convulsions, sensibilité excessive à la douleur, problèmes vasculaires, durcissement des artères, arthrite, maladies cardiovasculaires, fibromalgie, spasme vasculaires, spasmophilie, palpitations, crampes.

On a pu constater que l'apport de chlorure de magnésium à une action très positive sur :

L'anxiété et son cortège de signes fonctionnels souvent caractéristiques : sensation de boule dans la gorge, sensation d'oppression thoracique, palpitations, troubles du sommeil, hyperémotivité etc...
Douleurs diverses sans explication organique ou fonctionnelle, se traduisant le plus souvent par des céphalées ou migraines, des douleurs vertébrales, des douleurs musculaires et articulaires mal systématisées.
L'asthénie matinale : cette fatigue dès le lever étant un signe révélateur très fréquent.
Infections diverses : il est générateur d'un anticorps non spécifique, la properdine (protide magnésien) qui est un bactéricide très puissant (les résultats sont ahurissants).
L'hyperexcitabilité neuromusculaire, notamment les contractions musculaire incontrôlables au niveau des paupières, crampes musculaires.
Artériosclérose et hypertension : il détruit les lipides en excès par effet de catalyse des déshydrates.
Etats de chocs (et chocs opératoires) : il prévient les ruptures de métabolisme et rétablit celui-ci.
Hyperthyroïde : c'est un régulateur puissant .
Rachitisme : il active la phosphatase alcaline des os. Notre corps à la faculté de le transformer en calcium. Le magnésium est une clef à l'absorption du calcium.
Tétanie : traitement spécifique de la tétanie. Dans le sang total il y a dans ce cas une chute de 0,035 g d'ion magnésium libre par litre, à 0,015 g par litre.
Insuffisance hépatique: il active les enzymes pour la régénération des sucres.
Grossesse : à partir du 2ème mois, le taux en magnésium s'effondre généralement chez la femme enceinte, à cause des besoins du foetus.
Thrombose : il active les thrombocytes. C'est le meilleur anti-coagulant et le meilleur anti-thrombique. Indispensable les derniers jours avant l'accouchement et les deux semaines suivantes.
Equilibre nerveux : le système nerveux est sous la dépendance de l'équilibre calcium / magnésium. S'il y a rupture d'équilibre, le fonctionnement du cerveau en est affecté.

Digestion : il active les enzymes digestifs.
Vitamines : la vitamine C n'est active qu'en présence d'ions magnésium.
Système cardio-vasculaire : les ions magnésium aident à fluidifier le sang et à assouplir les vaisseaux, calment les nerfs, empêchent la formation des athéromes. Supprime l'angine de poitrine. Régularise le rythme des battements du coeur, stimule le bon cholestérol, réduit le taux de triglycérides.
Vieillissement : avec l'âge , la teneur du sang et des cellules en magnésium tend à baisser. Le magnésium pris à doses régulières freine le vieillissement des cellules (pour les doses régulières prendre plutôt le NIGARI, voir plus loin) et éloigne les radicaux libres .
Plaies : toute plaie est une brèche dangereuse laissant place à l'invasion de poisons et de microbes. Le corps réagit immédiatement en mobilisant sur place des anticorps, des leucocytes, des microphages qui s'attaquent aux microbes, des macrophages qui s'attaquent aux gros éléments étrangers, tandis que les thrombocytes tentent de colmater l'ouverture. Le pouvoir phagocytaire des leucocytes, activé par le chlorure de magnésium est augmenté jusqu'à 300%. Toute plaie devrait être traitée par voie interne et externe avec du chlorure de magnésium. Cette méthode ne présente pas les inconvénients des produits alcoolisés qui nécrosent partiellement les cellules de la plaie, entravant ainsi le travail de la cicatrisation.
Traitement de recharge: boire le matin à jeun 50 ml de la solution de préférence avec une tisane de son choix ou un jus de fruits ou de légumes. A faire 20 jours suivi d'un arrêt de 10 jours (impératif) puis recommencer si nécessaire. On absorbe donc 1 litre en 20 jours . Ceci peut se faire une saison, ou bien à l'occasion d'un "coup de barre", d'une grossesse, d'un allaitement, d'une maladie quelconque.
Traitement cytophylactique d'urgence (activation des moyens de défense) : prise de 60 ml de la solution toutes les 3 heures ou 40 ml toutes les 2 heures. Ceci doit déclencher une diarrhée. La diarrhée est le critère de la réussite et de l'effet du traitement. S'il y a fièvre, elle s'abaisse automatiquement entre 38° et 39°, jamais plus. Cette prise ne doit pas excéder 4 à 5 jours. On peut continuer ensuite à raison de 50 ml le matin et le soir.
Si au début la diarrhée est trop forte, réduire la dose. Ne pas s'inquiéter, il n'y a aucun danger.
Cette dose massive anti-infectieuse est valable pour toutes les infections, même virales.
Cancer : Anticancéreux, il active le pouvoir phagocytaire des leucocytes.
Le chlorure de magnésium ne guérit pas le cancer, mais en prévient l'apparition par un usage régulier. Cependant en cas de cancer avéré, il est recommandé d'adjoindre, la prise régulière de chlorure de magnésium ou de delbiase à raison de 4 comprimés par jour, le système immunitaire s'en trouvera renforcé et vous vous sentirez mieux , revigoré et meilleur moral, ce qui peut influer très positivement sur le cours de cette maladie (la gelée royale prise le matin, remonte aussi le moral).
Des études géographiques poussée furent entreprises en 1928, les cartes géologiques des régions dont la terre était pauvres en magnésium coïncidaient avec celles des régions ou l'on constatait un nombre important de cancer. La comparaison des deux cartes est saisissante. On peut les confondre.
Contre-indication : personne ayant eu les reins fragilisés (par une néphrite par exemple). Le signal se manifeste par une fatigue importante après les prises (dans ce cas prendre du NIGARI).
Usage : doses maxima pour les enfants :
5 ans et + : 125 ml toutes les 6 heures ou 40 ml toutes les 2 heures.
4 ans 100 ml toutes les 6 heures.
3 ans 80 ml toutes les 6 heures.
2 ans 20 ml toutes les 2 heures.
Nourrissons : de 1à4 cuillères à café toutes les 3 heures.
On peut diluer dans un peu d'eau ou du jus de fruits la solution préparée pour atténuer le goût amer.
Nigari : en ce qui concerne les cures d'entretien, il est conseillé de prendre plutôt le NIGARI qui est une algue très riche en chlorure de magnésium sous sa forme naturelle (en boutique diététique). Le fait d'habituer l'organisme au chlorure de magnésium (qui est tiré de la mer un peu comme le sel) érode ses réactions, et si soudainement, on a besoin pour une urgence de passer aux doses massives anti-infectieuses, le résultats risque d'être décevant.
Quelques paillettes de NIGARI dans les aliments de temps en temps assurent une charge magnésienne adéquate tout au long de l'année.
Brûlures : appliquer une compresse de chlorure de magnésium, la douleur cesse immédiatement, il faut toujours avoir chez soi du chlorure de magnésium prêt : 1 sachet ou 20g dans un litre d'eau.
Lorsque le pansement est en place, on peut le réhydrater en versant du chlorure de magnésium sans pour autant défaire le pansement. Il n'y aura jamais d'infection.
Les animaux : liste des maladies où le chlorure de magnésium se montre efficace : fièvre aphteuse, traitement préventif de l'avortement, septicémie, traitement de la non-fécondation des vaches, traitement de la mammite, bronchite, entérites, météorisation (ballonnements), broncho-pneumonie, maladie de carré (chien), gastro-entérite, diphtérie aviaire, choléra aviaire, typhose aviaire, peste aviaire, pneumonie contagieuse des poulets, diarrhée blanche, coccidiose des lapins etc...

A priori, pourquoi les animaux seraient guéris et pas les humains ?
Un traitement alternatif à la méningite : le chlorure de magnésium !!!

La méningite est, bien souvent, l'effet secondaire le plus grave de la vaccination.

Le chlorure de magnésium, administré à temps, possède une action d'arrêt positive, même dans les cas les plus graves de la méningite. Il s'agit d'agir dès les premiers symptômes. Pour vérifier si la personne malade est atteinte de la méningite, il suffit de lui demander de se soulever la tête lorsqu'elle est en position couchée. Si la personne se plaint d'une douleur significative à la nuque au point d'être incapable de soulever la tête, il y a de bonnes indications d'une irritation des nerfs de la nuque et de la moelle épinière. Ce sont les symptômes reliés à une irritation des méninges : le méningisme.

Pour l'adulte :
Diluer un sachet (20g) de chlorure de magnésium dans 1 litre d'eau et boire un verre de ce liquide à tous les 60 minutes jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.

Pour l'enfant :
Suivre le même procédé, mais diluer le sachet de chlorure de magnésium dans 2 litres d'eau (demie dose), même fréquence.

Pour le bébé :
Mélanger le sachet dans 4 litres d'eau (quart de dose), même fréquence.

Retenons que le tétanos et la polio répondent également très bien au chlorure de magnésium.

Voir les commentaires

2013-05-26T12:25:00+02:00

DRAINAGE DE PRINTEMPS, foie, vésicule biliaire....

Publié par quanta

DRAINAGE DE PRINTEMPS : PRUDENCE

On entend dire partout que le printemps est la saison pour se " nettoyer de l'intérieur". Les rayons des magasins diététiques regorgent de "draineurs" en tous genres. Je sais que vous êtes nombreux à être perdus face à ces recommandations  Voici donc quelques conseils de bon sens.

Tout d'abord revoyez votre hygiène de vie. Il ne sert à rien de se drainer si vous continuez à mal vous nourrir, à manquer de sommeil, à fumer, à ne pas faire d'exercice physique... 

Adaptez votre démarche à votre état de santé et à votre vitalité : un nettoyage trop puissant pour vous risque de vous épuiser. Consultez un thérapeute qui vous prodiguera des conseils individualisés.  

Un organisme qui se nettoie peut se manifester par quelques désagréments : boutons, mal de tête, nausées, haleine chargée.... Si ces symptômes sont trop 
violents diminuer les doses ou prenez votre produit un jour sur deux.  

 POURQUOI FAUT-IL NETTOYER NOTRE ORGANISME AU PRINTEMPS ?

Nous sortons de l'hiver, saison ou notre corps a fait des réserves afin de faire face aux besoins énergétiques nécessaires pour conserver sa température interne. Au printemps, c'est l'inverse : le corps à besoin de s'alléger, le sang d'être fluide et dépollué pour préparer la saison à venir. C'est donc le moment de stimuler nos émonctoires pour les aider à réaliser ce nettoyage. 

LE FOIE : ORGANE PRIMORD IAL ET TRAVAIL PHÉNOMÉNAL   

Pour la médecine chinoise  le printemps est la saison du foie : c'est le moment de l'année où son énergie est la plus haute, l'époque idéale pour lui donner un coup de pouce.

Je vous rappelle que le foie effectue à lui seul autour de 600 fonctions essentielles à notre organisme. Avec ses 1,5 kg, c'est le plus gros organe du corps. Il filtre 1,5 litre de sang à chaque minute.

 Parmi les rôles du foie vous retrouverez, entre autres, le stockage d'énergie, de vitamines, de minéraux, régulation de la glycémie en libérant le glucose dans le sang, production de bonnes graisses, des enzymes, des anticorps, des hormones, drainage des substances toxiques...Vous comprenez donc que cet organe a grandement besoin d'un coup de pouce, surtout à notre époque où il est plus que surmené !

 

 

VOICI QUELQUES SIGNES QUI PEUVENT ÊTRE RÉVÉLATEURS D'UN MAUVAIS FONCTIONNEMENT HÉPATIQUE :

 - problèmes de peau divers (acné, eczéma, psoriasis...).

- malaises digestifs : ballonnements, gaz, crampes, constipation, diarrhée, état nauséeux (particulièrement après avoir consommé des aliments gras), mauvaise haleine, langue chargée le matin...

- prise de poids au niveau de l'abdomen

Mais aussi : difficulté de concentration, de sommeil, manque d’énergie, anémie, hypercholestérolémie, hypertension artérielle,  migraines, hypoglycémie ou glycémie instable...

Sachez également que les troubles du foie peuvent aggraver les troubles d'origine allergiques : rhume des foins, urticaire, asthme...Le syndrome prémenstruel peut aussi être favorisé par un foie en dysfonctionnement : parlez-en à votre thérapeute. Les médecins chinois attribuent également le mauvais état des ongles et les raideurs musculaires et tendineuses à la faiblesse du foie.

Les émotions et la pensée étant étroitement liées au fonctionnement des organes nous aurons quelquefois, à cette saison, du mal à contrôler certaines émotions en 
lien avec un déséquilibre du foie. On peut retrouver des états dépressifs, des insomnies, de l'anxiété, de l'irritabilité ou de la colère.

QUELQUES CONSEILS GÉNÉRAUX POUR ALLÉGER LE TRAVAIL DU FOIE…

- Commencez la journée par un grand verre d'eau tiède afin de provoquer une vidange de la vésicule biliaire et de relancer le travail du foie. Vous pouvez y ajouter 3-4 gouttes de jus de citron frais.

- Buvez au minimum 8 verres d'eau par jour, à petites gorgées pour bien hydrater vos cellules.

- Écoutez votre corps : ne mangez que si vous avez faim et arrêtez-vous sitôt que vous êtes rassasié.

- Mâchez longuement chaque bouchée et prenez le temps pour votre repas. Ne mangez pas si vous êtes contrarié.

- Adoptez une alimentation dépurative, riche en fruits et légumes crus (si vous les supportez) et cuits associés à des céréales légères comme le quinoa, le riz complet, le millet ou le sarrasin.

- Adoptez des modes de cuisson douce : vapeur, étouffée, papillote...

- Commencez votre repas par un aliment cru : les enzymes qu'il contient vont favoriser votre digestion.

- Consommez des herbes fraîches et des épices comme le gingembre, la cannelle ou le curcuma. Cette dernière étant, par excellence, l'épice du foie.

- Limitez au maximum les laitages et les produits contenant du gluten (pain, pâtes...) et lesaliments industriels.

- Évitez les sucreries : l'excès de sucre (entre autres méfaits) se convertit en graisse ce qui favorise l'excès de cholestérol, de tri-glycérides et, à terme, les maladies cardiovasculaires.

- Supprimez l’alcool : c'est le premier ennemi du foie. Bien sûr les personnes qui ont l'habitude de consommer un verre de vin rouge à table peuvent continuer si c'est un plaisir.

- Diminuez  au maximum les graisses saturées (viande, charcuterie, fromage, beurre) et surtout les graisses transformées contenues dans les produits industriels. Le foie est l'organe brûleur de graisses par excellence : si vous le submergez de lipides de mauvaise qualité, il sera incapable d'exécuter convenablement  ses fonctions métaboliques. Vous risquez de prendre du poids plus facilement surtout au niveau de l'abdomen. On sait maintenant que la prise de poids à cet endroit favorise l'apparition des maladies cardiovasculaires...

- Buvez un minimum de café.

- Simplifiez vos repas le plus possible. Évitez les mélanges. Les repas traditionnels : entrée, plat, fromage, dessert, alcool et café sont très lourds à digérer et font prendre du poids. Plus vous faites d'association plus vous surchargez le foie. Il est judicieux d'alléger certains repas en ne consommant qu'une soupe de légumes ou un seul aliment (mono-diète de pommes, de riz, de jus de légumes...) . Vous retrouverez un bel entrain et votre foie pourra s'occuper d'autre chose que d'une digestion fastidieuse.

- Ne buvez pas trop au repas pour ne pas noyer les enzymes digestives.

- Mangez des graines germées qui ont des vertus purificatrices grâce à leur richesse en chlorophylle, en vitamine C, en acides aminés et en acides gras.

- Augmentez la consommation des aliments qui purifient  le foie, en particulier les aliments amers et/ou soufrés : crucifères (brocolis, choux de Bruxelles, choux, choux-fleurs), ail, oignon, céleri, asperge, radis noir, pissenlit, artichaut...

 - Rappelez-vous également que c'est le foie qui nettoie votre corps de toutes les substances chimiques ingérées (médicaments, pesticides, insecticides, colorants, conservateurs...) mais aussi inhalées (fumée de cigarette, pollution automobile...Allégez son travail au maximum

- Prenez soin de votre intestin : vous ne pouvez pas avoir un foie en bonne santé si votre intestin ne se porte pas bien.

- Évitez les carences en vitamine C et en taurine ( poisson, viande, fruits de mer, oeufs, algues) car ces deux nutriments sont indispensables au bon fonctionnement du foie.

- D'une manière générale le calme, la paix, la sérénité, l’humour, le respect de soi-même et de l’autre et de nos capacités, tout en préservant notre territoire, garderont notre foie en bon état.

QUELQUES PLANTES AMIES DU FOIE

Je vous rappelle ici les principales plantes connues pour leur action sur le foie. Ce sont des conseils d'ordre général à adapter bien sûr à votre cas particulier

La betterave : hé oui, notre bonne vieille betterave, à condition de la consommer crue (râpée c'est délicieux), contient de la bétaïne qui stimule et régularise la fonction  hépatique.
Le citron : son jus est un excellent stimulant d'une vésicule biliaire paresseuse. L'huile essentielle peut être aussi très pratique d'utilisation : une goutte dans un peu de miel le matin.

L'ortie : pensez-y si vous en avez dans votre jardin. Dépurative, sa tisane est une merveilleuse cure de printemps. Elle stimule l'ensemble des fonctions digestives et ses feuilles permettent un excellent drainage du foie et de la vésicule.

Le pissenlit : C’est un excellent dépuratif général qui nettoie le foie et les reins. En salade, c'est une délicieuse cure de printemps riche en vitamine C. Vous pouvez préparer également des tisanes de feuilles, de même que des décoctions de racines. On en trouve aussi dans le commerce sous forme de gélules, d'extrait sec ou aqueux ou d'ampoules buvables.

La sauge : sa tisane exerce une action très positive sur les troubles hépatiques, qu'elle améliore rapidement.

Le romarin : stimule et décongestionne le foie et la vésicule biliaire.

L'artichaut : C'est un tonique amer présentant des propriétés hépato protectrices. Tonique et apéritif, il stimule et régularise le métabolisme et les fonctions du foie. Certains l'utilisent avec bonheur les lendemains de fête trop arrosée. C'est aussi un purifiant du sang. A prendre en décoction ou en gélules.

Le curcuma : Remarquable plante du foie, puissamment hépato-protectrice. Elle augmente la sécrétion de bile de 100%, prévient la formation de calculs biliaires. On peut en saupoudrer les aliments ou la prendre sous forme de gélules. Cette épice ayant de nombreuses autres propriétés, je vous renvoie à la note que j'avais faite  le 22  février 2010.
Le chardon-marie : C'est un grand protecteur du foie (et des reins) qui permet aux cellules de se régénérer, conseillé contre l'hépatite, la cirrhose, les calculs biliaires. C'est une plante extrêmement bien tolérée. On peut la prendre sous diverses formes : gélules de plantes séchées, comprimés...

Le radis noir : La plante de détoxification du foie par excellence, elle entraîne une vidange de la vésicule biliaire. Elle facilite le transit, génère une production de bile et a une action positive sur lesallergies (le foie étant impliqué dans tous les processus allergiques). Mangez-en régulièrement en salade. Par contre, en ce qui concerne la cure j'aurais quelques réserves : elle est très puissante, soyez prudent si vous êtes de tempérament neuro-arthritique car vous risquez de vous dévitaliser.

Le chrysantellum americanum : Beaucoup moins connue cette plante est pourtant un remarquable hépato-protecteur. Elle a de multiples propriétés. En voici quelques-unes parmi d'autres : elle relance les fonctions métaboliques du foie, favorise le drainage de la vésicule biliaire, elle prévient la formation de calculs quelle que soir leur localisation,  elle aide à lutter contre les tri-glycérides et l'excès de cholestérol dans le sang. De plus c'est un draineur présentant une action générale. On peut se procurer cette plante sous diverses formes : plante sèche à préparer en décoction, extrait fluide, ou en gélules d'extrait sec.

Voir les commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon - Hébergé par Overblog